Quelques années en arrière, voulant savoir à quoi cela ressemblait, j’ai semé quelques graines de chardon-Marie à l’arrière des serres. Les plantes se sont ressemées autour, puis… ont disparu.

Et cette année, c’est dans la grande serre, au milieu d’une planche d’épinards que j’en ai vu un specimen se développer.

Considérant que cette plante est sympathique, je l’ai préservée au fil des désherbages. Et elle a fini par prendre des proportions plus que respectables.

La feuille est très caractéristique. Impossible de la confondre avec un autre chardon.

Et, avec ses puissantes épines, impossible de la confondre avec autre chose qu’un chardon !

Ces jours-ci, elle prépare ses fleurs. Il paraît qu’elles sont comestibles. Je trouve qu’elles ne donnent pas tellement envie d’approcher pour essayer !

Les épinards aussi sont en pleine floraison – fleurs femelles…

… et fleurs mâles.
La récolte étant finie, ils sont d’ailleurs supposés céder la place à une série de tomates. Et ne devraient pas opposer de résistance.
Ce n’est pas la même histoire avec le redoutable chardon-Marie.
Que faire ? Le laisser jusqu’à maturité des graines pour les récolter ?
Il occupe facilement la place de 2 pieds de tomates. Voire plus si je veux être sûre de ne pas me piquer.
Le chardon marie est une plante remarquable pour reconstruire le foie. Non pas soutenir mais reconstruire. A la suite d une cirrhose, d une hépatite.. plante reine.