La force des eaux est impressionnante. Il ne s’agit pas ici des événements dramatiques observés dans les Alpes maritimes, mais bien modestement, à l’échelle de mes équipements, du duel qui se joue entre la force de l’acier et la traction exercée par une retenue d’eau…

Voici une petite année que les eaux de toiture de la grande serre sont collectées dans une citerne. Restée vide pendant plusieurs mois, elle vient tout juste de voir arriver une grosse quantité d’eau.

Le filet de protection contre les feuilles a formé une piscine suspendue…

Bien serré et arrêté par des boulons il a exercé une telle pression que les bords ont plié, dessinant des pointes et des creux sur le pourtour. Le trop-plein s’est débranché pour piquer vers le ciel.

Le tissu du filet est bien trop serré et il laisse passer l’eau au compte-goutte. La piscine suspendue est encore bien au-dessus du niveau de l’eau dans la citerne. Il est encore impossible de décrocher le cordage périphérique et relâcher les forces de traction sur les bords.

Je suis condamnée à voir de jour en jour les côtés plier, les bords du filet se déchirer…
Il faudra ensuite voir ce qui peut être fait pour redonner une forme correcte à cette pauvre citerne, remettre en fonction le trop-plein, changer le filet pare-feuille…
Arf, les aléas climatiques. Mais sinon sympa cette citerne 😉
Syphonner au tuyau d’arrosage ?