Alors que les jours commencent à rallonger sensiblement, les préparatifs battent leur plein pour la nouvelle saison.
Parmi eux il y a l’exercice consistant à passer en revue les résultats de l’année passée pour comprendre, si possible, les erreurs à ne pas refaire et, si possible aussi, les bons itinéraires à répéter…
Quelques belles réussites
Les tomates sont les stars incontestées. Elles dépassent toutes les autres productions, en volume, année après année. Et l’année 2018 a été la meilleure de toutes avec près de 600Kg produits.
Cette année, les tomates cerises aussi ont connu un beau succès, après plusieurs années plutôt ratées.
Les courgettes se maintiennent dans les belles productions estivales (380 Kg) mais ont marqué un recul par rapport aux années précédentes. Le choix de variétés nouvelles a été assez décevant.
Côté légumes de printemps, les carottes et les petits oignons ont bien poussé, bien mieux que les années passées. Je garde l’idée des associations de culture qui ont fonctionné, avec la mâche pour les petits oignons, avec les tomates pour les carottes.
Les poireaux ont été magnifiques.
Plus tard dans l’été, ce sont les melons qui ont bien dépassé les niveaux de production précédents et ont atteint environ 100Kg. Il semble que les dates de semis étaient bien choisies.
De francs échecs
Je connais encore de vrais échecs. Par exemple, les choux résistent toujours à donner de vraies productions. C’est un problème pour assurer les récoltes d’hiver. Après l’amélioration des conditions d’irrigation, de protection et de fertilisation, je ne vois plus qu’une rigueur plus grande dans le désherbage en démarrage de culture. A vérifier.
Autre exemple, les patates douces ont subi un retard au démarrage qui leur a fait grand mal. J’ai conservé des boutures au chaud pour remédier au problème.
D’autres productions ratées en 2018 – notamment pois, maïs, radis noir – laissent matière à des modifications de culture mais dépendront aussi des conditions climatiques. Si 2019 n’est pas aussi caniculaire que 2018, ce type de culture est plus facile à réussir.
De la marge sur les productions moyennes
L’année 2018 a été plutôt petite pour les concombres et poivrons, après la perte de quelques pieds – effet combiné de maladies et de la canicule ?
Les betteraves ont un peu mieux marché mais, avec les bettes, elles subissent encore la lourde pression de la « teigne », ravageur encore présent. Une protection plus attentive vise à les relancer pour de bon.
En ces temps d’hiver où la liste des légumes proposée est encore affreusement monotone, sachez que les nouveaux semis démarrent. Bette, betterave, oignon pour commencer. En avant 2019 !
Ben oui !
« N’ayez pas peur de faire une erreur. Mais faites en sorte de ne pas faire la même erreur deux fois » disait Akio Morita. En plus d’être un bon physicien, il aurait pu faire un bon maraîcher !