Avec le rallongement des journées, c’est le programme de semis qui se relance. Et, qui dit semis, dit terreau !

Un bon gros tas de feuilles, laissé plusieurs mois dans un coin, me paraissait bien décomposé à coeur.
La surface est certainement riche en graines d’adventices. Mais la base du tas a pu être protégée des disséminations.

C’est l’occasion de tester un axe de progrès vers l’autonomie.
Le terreau utilisé habituellement pour préparer les plants est un produit industriel. Un des ingrédients principaux est de la tourbe extraite de carrières lointaines, sans rapport avec les capacités naturelles de renouvellement de la ressource.
Quelle satisfaction ce serait de savoir s’en passer !

Le tamisage manuel n’est pas exactement une activité plaisante…

ni particulièrement efficace non plus !
En revanche la matière est vraiment belle. Douce, légère et d’une bonne humidité.

Le fond de sac obtenu aujourd’hui a permis de réaliser le semis de la première série de betteraves.
Reste à voir si la germination se déroule correctement et si les betteraves ne sont pas accompagnées d’un cortège de plantes sauvages.
Ne crions pas victoire trop vite…
Affaire intéressante à suivre