Pendant que les zones de culture bénéficient de soins attentifs, une flore spontanée trouve la ressource pour coloniser les interstices.

Par exemple l’espace entre les tunnels. On y trouve des panais sauvages, des picrides, des benoites urbaines, des liserons, des chardons, des touffes de graminées…

Des petits érables viennent même naturellement germer dans cet écrin de verdure. De quoi recréer vite et bien une petite forêt, si on n’y prend garde.

La bêche est requise pour extirper les grands étendards. La progression est lente mais sûre.

Deux heures plus tard, la voie est dégagée et la circulation d’air rétablie entre les tunnels. Le dos est un peu cassé, aussi.

Un petit travail de broyage permettra de réduire les rémanents.

De l’autre côté du tunnel, la même opération réalisée une semaine avant, avec les volontaires de Kchamps, avait été parachevée par un épandage de compost. Le nec plus ultra !