Il n’est pas encore temps de lancer la reconstitution des surfaces maraîchères, en particulier celle qui dépendent des tunnels abîmés.

En attendant, un petit échantillon de cultures permet de reprendre la main sur les sols.

Le premier des 5 jardins de plein champ est occupé par des courges. Leur stade de développement correspondant à celui d’un mois de juin normal, je ne compte pas trop sur leur fructification avant que le froid ne les ratatine.

Sous un tunnel intact, les melons font ce qu’ils peuvent pour rattraper leur retard.

Il faudrait vraiment que le beau temps dure encore pour que ces petits melons deviennent bons…

Même constat côté poivrons. Poussez poussez les poivrons !

Avec 2 mois de retard, ils donneront bien quelques fruits au moment où on ne s’attendrait plus à les voir arriver !

Les tomates poursuivent leur route presque normale dans la serre.

Elles me permettent de me sentir encore un peu maraîchère et pas seulement aventurière des tentatives extrêmes de culture hors-délai…

Quoique, une partie des tomates étant installée dans un tunnel dont la bâche a été soufflée par le vent…

… Cela donne encore une nouvelle expérience : production de tomate sous un abri qui n’assure pas de réelle protection contre la pluie.

Et ensuite ?

La (petite) production d’été débouche habituellement sur un assortiment classique de légumes de garde, poireau, carotte et pomme-de-terre.

Pas cette année. Impossible de remonter le temps. Ces productions, très longues à mener, sont à compter dans les pertes sèches.

Seuls les feuillages d’hiver peuvent encore être préparés, laitue, épinard et mâche.

Puis viendront les primeurs, oignon blanc, carotte, radis…