Les cultures occupent l’essentiel de mon temps. Mais une partie du terrain dont j’ai la charge est encore à l’état de prairie, charge à moi de ne pas le laisser s’enfricher.
« Facile » vous direz vous peut-être, « une prairie ça se tond » !
Certes, les graminées, les pissenlits et les pâquerettes offrent peu de résistance à la lame du broyeur. Mais c’est moins vrai avec les églantiers, les clématites et les cornouillers, qui forment vite de coriaces petits buissons.
Qu’à cela ne tienne, je prends ma bêche ou mon « arrache-tout » et je pars extirper les racines.
Les petits rameaux tendres de cornouiller….
… cachent souvent de fortes souches pas si faciles à arracher !
Pareil pour les églantiers !
Et permettez moi de vous présenter la Bryone, une plante grimpante volontiers exubérante.
Elle est vénéneuse par ses feuilles, ses fruits et, surtout…
… sa racine, qui lui a valu le nom de « rave du diable ».
Hum, en voila un beau specimen, qui cachait bien son âge !!!
Et tu comprends maintenant la révolution que fût, au moyen-age, l’invention de la… charrue !
Un labour de faible profondeur, moins de 20cm, mettra les racines à nu. Le gel cassera les mottes. Au printemps, ton champs sera idéal à recevoir ton mélange(orge+légumineuse+millet+…)
Amicalement
Ton céréalier préféré
Guillaume M.B.
Ha ha sacré Guillaume !
Une révolution, sûrement, et qui n’a pas que du bon…
Mon terrain ne connaît pas la charrue, ni la terre nue 😉
Bises