Au plus fort de l’hiver, les récoltes possibles sont constituées de plantes qui ont poussé avant la Toussaint, et se maintiennent malgré le froid. C’est donc une sorte de réserve « sur pied », qui ne se reconstitue pas, dans laquelle on puise… en attendant les cultures de printemps, fraîches et pimpantes !
Il se trouve que j’ai eu quelques déboires avec mes cultures d’hiver : les choux n’ont pas grossi, les céleri-rave ont disparu sitôt transplantés, les semis de mâche se sont montrés trèèèès capricieux, les poireaux plantés côté « prairie » ont eu du mal à lutter contre le chiendent, le carré d’endives a donné le gîte et le couvert à une petite famille de campagnols et une partie des carottes était placée trop à l’ombre…. Ouf ! et j’en oublie sûrement !
Résultat des courses, le choix des légumes « en récolte » s’amenuise sérieusement. Je n’aurai peut-être bientôt plus à vous proposer que des betteraves et du persil, avec des pommes-de-terre (ça j’en ai encore des sacs pleins en réserve). La diète risque d’être sévère !
Bien sûr je prépare la suite. L’ail et les premiers choux-raves sont en terre.
Les premiers semis d’épinards sont faits et ils seront bientôt suivis des blettes et betteraves… Mais tout ceci mettra du temps à pointer son nez.
Je ne sais pas de votre côté, mais moi je me sens plutôt impatiente en ce moment….
Tiens bon… On est là !