Autant le dire clairement, la saison de maraîchage est perdue.

Des cultures d’été, seules quelques tomates s’en sortent à peu près, sur une surface réduite d’un tiers.

Courgettes et concombres ont globalement périclité. Les melons sont en fleurs, au moment où habituellement je les récoltais – le stade de récolte sera difficile à atteindre.

Quant aux cultures d’hiver… pommes-de-terre envahies, poireaux et carottes réduits à un petit échantillon très retardé. Il y aura peut-être quelques oignons à retrouver au milieu des herbes !

Les installations endommagées, abris de culture débâchés ou écrasés, ne se sont pas réparées toutes seules. L’affaire est au point mort côté assurances…

Bon, assez pleuré, qu’est-il possible de faire à présent ?

La saison 2022 se prépare dès maintenant.

En attendant de voir quels moyens seront disponibles pour réparer les installations, il ne s’agit pas de laisser un front forestier pionnier occuper le terrain.

Les panais atteignent 2m de haut par endroit ? Il serait bon de les coucher à terre.

Ronces, orties et lierre se faufilent en bordure de tunnels ? Quelques coups de bêche ou de sécateur les empêcheraient de déborder.

Les chardons ont profité des événements pour déployer un nombre impressionnant de têtes pleines de graines ailées ? Une cueillette assidue permettrait de contrer l’envahissement.

Des buddléias, érables, cornouillers et églantiers ont trouvé la pause maraichère favorable à leur développement ? Il faudrait en arracher la plupart avant qu’ils ne soient trop profondément ancrés.

Appel aux volontaires !

Si une de ces activités vous convient, RDV samedi 4 septembre à partir de 14h.

Apportez des gants, si vous en avez, vos outils préférés, si vous en avez.

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !