Les amateurs de haricot tarbais savent sûrement qu’on peut le trouver sous l’appellation du « haricot maïs ». Ceci vient du fait qu’il a largement pu prospérer au sein des plantations de maïs, qui lui servaient de support.
Mais c’est une association que je n’ai jamais pu réussir, pas plus que celle des « trois soeurs », où voisinent maïs, haricot et potiron. La raison est que les maïs que j’ai semés – effet des variétés choisies ? – ont toujours été soit trop petits, soit trop instables, nécessitant eux-mêmes un palissage. Ils n’ont jamais été capable d’offrir un quelconque support aux haricots !
Le seigle relève le flambeau !
Utilisé comme engrais vert pour préparer le sol, il était déjà bien développé quand j’ai semé les haricots de part et d’autre.
Les haricots avaient une petite armée de tiges auxquelles s’accrocher.
Ils ont pu librement passer de l’une à l’autre pour progresser vers le haut.
Mais à présent ils arrivent au maximum de ce que les seigles peuvent offrir.
Voire même ils finissent ensemble par s’écrouler.
Cela donne une improbable architecture, qu’il s’agira de consolider par quelques fils bien placés.
Belle prouesse quand même, à mettre au crédit du seigle. Connu pour son enracinement solide et profond, il a bien du mérite de soutenir les larges feuilles de haricot, en plus de ses beaux épis déployés.