L’heure est aux gros chantiers.

Semis divers et variés, arrachage de chardons, plantations, épandages (36m3 de broyat épandu depuis 2 mois), le programme est chargé et le coup de main des stagiaires et visiteurs n’a pas été boudé.

A côté de cette vibrante activité, laissez-moi aujourd’hui vous montrer quelques auxiliaires, qui apportent en silence leur contribution à l’oeuvre collective.

Le seigle est une graminée réputée former un faisceau de racines très profondes, perforant même les sols les plus compacts.

Installé dans un tunnel jusqu’alors inutilisé, il amorce tranquillement une remise en culture sans travail du sol.

Il est accompagné de quelques pieds de trèfle incarnat. Ce digne représentant de la famille des Fabacées capte directement l’azote de l’air. Il produit donc son propre engrais, avant de le partager avec ses voisins.

Le sarrasin est capable de prospérer sur les sols les plus pauvres, ouvrant la voie à l’installation par la suite de cultures plus exigeantes.

Un peu plus loin, de la phacélie couvre la surface d’un précédent tas de compost, véritable recyclage de matières en action…

… et une floraison aussi agréable à l’oeil qu’attirante pour les abeilles.

N’oublions pas les coquelicots qui se ressèment ici et là, donnant du relief aux planches de cultures en cours de remplissage.

Le rôle de ces plantes est peut-être modeste. Il n’en est pas moins appréciable en offrant la reposante contemplation de leur accomplissement.