L’afflux de sèves printanières n’est pas l’apanage des annuelles maraîchères.
Les vivaces indigènes participent au grand jaillissement de la végétation.
Parmi celles-ci, en bonne place figure la fameuse (et redoutée) ortie.
Et alors, pensez-vous, on ne va quand même pas en manger !
Et pourquoi pas ?
Certains d’entre vous auront peut-être déjà testé la soupe d’ortie.
Quelques pommes-de-terre, une belle poignée de pousses d’ortie, cuit juste ce qu’il faut, salé, poivré et mixé. Un régal…
Les plus hardis se laisseront même tenter par l’ortie crue en salade, accompagnée à volonté d’autres verdures de saison, laitue, mâche, claytone ou aromates. La fraîcheur des jeunes pousses de printemps le mérite pleinement.
Et toutes sortes d’autres façons se conçoivent pour accommoder la belle. Quelques feuilles ajoutées à un plat bouilli ou sauté apportent relief et couleur.
Attention, la plus petite feuille d’ortie est déjà dotée de toutes ses armes, fins piquants de silice garnis d’acide urticant. Mieux vaut s’équiper de gants ménagers pour le premier contact. Mais feuilles et tiges perdent toute agressivité après un petit massage sous l’eau, comme on ferait pour toute autre salade à rincer.
Cette simple précaution prise, toutes les options culinaires sont offertes pour apprécier le vrai bon goût de cette plante aux multiples vertus.
Alors, prêts pour l’aventure ?
J’ai entretenu les places où cette plante se plaît pour pourvoir à d’abondantes récoltes.
A votre guise…