Le printemps permet en général d’admirer le ballet des abeilles dans les jardins. Les deux années passées, je les ai vues en nombre sur les pissenlits et les phacélies.
Et cette année ? Ouh là là, trop froid ! En dessous de 15°c l’abeille domestique se fait très discrète.
Mais alors, aucune trompe n’aura pu visiter les fleurs ce printemps ?
Si fait. Et c’est l’occasion de s’intéresser aux nombreuses espèces d’abeilles sauvages…
Aujourd’hui sur les phacélies il y avait :
- des bourdons terrestres (Bombus terrestris), qui nichent, par exemple, dans les anciens terriers de campagnol (ça, je l’ai vérifié !),
- des bourdons des pierres (Bombus lapidarius), qui choisissent des tas de pierre ou des anfractuosités dans les murs,
- des abeilles rousses (Andrena fulva), qui creusent des fines galeries dans le sol nu.
(Je ne suis pas spécialiste, alors l’identification n’est pas garantie)
Ces cousines de l’abeille sont assez communes. Elles se débrouillent toutes seules (à condition de ne pas être bombardées de produits toxiques et de trouver un logement à leur goût) et mettent du coeur à l’ouvrage. Les pollinisations ne devraient pas connaître de problème dans mes jardins.
Un bien beau spectacle !
Coucou,
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Bon maraîchage !
Merci Michelle !
Et le bonjour aux collègues du saut du loup…