Une petite pluie fine vient compléter le remplissage de la citerne. Elle m’a accompagnée pour la vidange de la canalisation de surface. Habituellement l’opération est réalisée au 1er novembre, avant les premières gelées. Cette année la douceur des températures m’a permis de décaler d’une quinzaine.

Le compteur d’eau est installé dans une chambre souterraine au bout du terrain. Après avoir coupé la vanne d’alimentation de surface, le tout est protégé de couvertures et de bâches.

Ensuite chaque vanne est ouverte en grand en redescendant vers les bâtiments.

La manœuvre permet de vérifier qu’aucune n’est trop grippée.

Celles qui servent le moins souvent sont cachées dans la végétation…

… mais elles refont vite surface après quelques coups de faucille.

L’une après l’autre, chaque vanne commande la vidange d’une portion de canalisation,

jusqu’à la dernière, près de la serre à plants.

Enfin, au point le plus bas, un purgeur achève la vidange.
Alimenté par une canalisation profonde, un point d’eau du réseau reste disponible dans la grande serre, pour laver les légumes et pour boire. Pour l’arrosage, les besoins sont couverts par la citerne, en hiver.
Cette année, il n’y a quasiment pas eu besoin de recourir à l’eau du réseau pour l’irrigation. La majeure partie des besoins a été assurée par les pluies, directement ou par l’intermédiaire des citernes. La consommation a été minimale.