La part des rongeurs

Le semis de carotte a été un casse-tête cette année. Levée irrégulière, concurrence des adventices, les petites portions éparses étaient un défi au désherbage sans promettre une belle récolte.

Au milieu de la végétation spontanée particulièrement vigoureuse cette année, voilà-t-il pas que l’emplacement des carottes a été remplacé par des trous. Des trous ? des trous !

En début de ligne, on dirait presque un de ces circuits de billes que je faisais enfant dans le sable.

La royale entrée de la famille campagnol !

Et à proximité des galeries menant aux loges principales, des petits tas de terre de déblais. C’est typique !

Trop tard pour sauver les carottes, mais je ne vais pas laisser ces rongeurs tranquilles. Le piégeage vise à diminuer la population. Encore faut-il identifier les galeries actives.

En bordure du jardin, les restes d’un topinambour masquent à peine un passage.

Des trous et des bosses au milieu d’une planche, ils sont passés par ici, ils repasseront par là …

La perte de topinambours me chagrine moins que celle des carottes. Mais je ne compte quand même pas les laisser proliférer là non plus.

La lutte risque d’être longue.

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