L’approvisionnement hivernal suppose de produire un stock de potirons et courges. Sur les cinq jardins de plein champ, j’en consacre presqu’un entier à cette culture.

Pressentant que la fraicheur et la pluviométrie du printemps serait un défi pour la germination des courges, j’ai semé ensemble des maïs et des courges en dix poquets par planche de 12m.

Sur un quart du jardin, bien qu’ayant germé modérément, les courges connaissent un magnifique développement.

Mais ce beau résultat est limité à la première moitié des premières planches. Au bout de ces planches il n’y a que quelques maïs qui ont germé.

A l’extrémité du jardin, les dernières planches présentent un maigre échantillon de maïs et de courges sur un tapis dense de liseron. C’est plutôt joli mais question production il ne faut pas en attendre grand chose.

Un plant tire un peu son épingle du jeu, en manifestant bien son caractère buissonnant.

Au milieu du jardin, marqué par les saules de la ligne de syntropie, un plant de potiron se démarque par son caractère coureur.

De nombreux poquets n’ont aucun plant. Et je ne saurai pas si ce sont les limaces qui ont fait disparaître les jeunes semis ou si rien n’avait germé, ni courge ou potiron, ni maïs.

Dans certains cas on voit ensemble les deux plantes. Elles ne semblent alors pas se gêner.

Il est trop tard pour essayer de combler les manques alors je bichonne les plants qui sont là.

En tondant le liseron sur les zones les plus ratées, je recharge en matière organique au pied des cultures en place.

Outre que cela donne un paysage structuré, que je trouve splendide, c’est aussi de nature à stimuler les plantes. Est-ce déraisonnable ? Je garde un petit espoir que les plus beaux plants assurent à eux seuls une production correcte.

L’avenir nous dira si les bons soins peuvent transformer l’échec…