Repos hivernal ? Pas général !

Certes les arbres à feuilles caduques sont déjà, dans l’ensemble, au repos. Certes les légumes d’été sont sortis du jeu. Certes la plupart des plantes ont nettement ralenti leur rythme de croissance. Mais ne pensez pas qu’il ne se passe plus rien dans les champs et les tunnels.

Mâches et épinards, chicorées et poireaux, betteraves et carottes sont tous en feuilles et ils mettent à profit les heures du jour où la température est suffisante pour pousser.

Autour d’eux, tout une petite flore adventice fait de même, graminées, panais sauvage, gaillet, benoîte, oxalis, renoncule, lampsane… Et il suffit d’arracher n’importe laquelle de ces plantes pour trouver des vers de terre en activité au milieu des racines.

Sur certaines planches libres depuis plusieurs mois, une herbe drue s’est implantée. Elle poussera tranquillement tout l’hiver et, tondue ou non, constituera un obstacle réel à la mise en culture au printemps.

Plutôt que de laisser ces zones glisser sûrement vers la prairie, je choisis de réorienter l’activité du sol par l’occultation. En privant de lumière la surface enherbée, les végétaux doivent s’étioler et se faire digérer par les vers de terres, limaces et autres agents du recyclage des matières.

Un rouleau tout neuf est débité en lés de 12m de long, la longueur des planches.

Des blocs de 5 planches sont broyés pour offrir une surface la plus plane possible.

La toile horticole est lestée pour rester en place.

Ce bloc représente environ un quart de jardin (il y a 5 jardins de plein champ). Plutôt qu’un hypothétique repos hivernal, il s’y opère désormais un intense travail biologique du sol. Ceci devrait offrir les meilleures conditions pour les plantations de printemps.

A suivre…

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