
Le phénomène concerne de nombreuses plantes mais c’est, d’après moi, sur les concombres qu’il est le plus remarquable.

Le matin, sous abri, les feuilles sont ourlées de gouttes bien visibles.

Ce n’est pas de la rosée, ce n’est pas même de l’eau, mais de la sève brute, exsudée par les feuilles, aux extrémités des nervures.

Naturellement il faut garder le sol toujours plutôt humide pour que les concombres ne prennent pas d’amertume.

Pendant la nuit, les racines continuent de pomper l’eau du sol tandis que les feuilles ne sont plus capables de transpirer. La plante équilibre sa pression interne en laissant échapper le trop plein de sève en bordure des feuilles.

On appelle ce phénomène la guttation.

En journée, les gouttes sèchent, en laissant quelques auréoles blanches par cristallisation des minéraux présents dans la sève. Et les concombres continuent de se former doucement.

La saison des concombres finit bientôt, après une production régulière depuis juillet.