Si cette année les tomates sont particulièrement en forme, on ne peut pas en dire autant des poivrons. Les fruits sont tardifs, rares et petits.

Et, comme si cela ne suffisait pas, ils se font attaquer sans que je sache précisément par quoi.

Une bonne partie des fruits sont perforés juste à la limite du calice.

Vu comme certains feuillages sont aussi grignotés, je mets en premiers suspects les gastéropodes, limace et escargot.

Mais ils ne sont peut-être pas seuls.

Quand je coupe en deux un poivron attaqué, il en ressort généralement un forficule. Celui-ci utilise-t-il le poivron seulement comme habitat une fois que le gastéropode y a formé une porte d’entrée ? Ou bien participe-t-il à cette ouverture pour en consommer l’intérieur ?
Je ne jurerais pas que le forficule soit entièrement innocent. On le considère comme auxiliaire pour les fruitiers à pépins qu’il soulage de certains pucerons. Mais c’est bien un ravageur des fruitiers à noyaux, dont il consomme les fruits.

Quelque soit le responsable, le prélèvement se fait sur des fruits qui mettent trop longtemps à pousser et dont les parois sont trop fines. Et ce n’est pas en ce mois de septembre que la production va monter en flèche. Quelques récoltes sont prévues mais elles resteront modestes pour cette année.