En entête, la variété Améliorée de Montlhéry, belle tomate rouge et ronde, un grand classique des marchés parisiens au siècle dernier.

Cette année est pleine de surprises. Avec une météo erratique, certaines cultures ont souffert le martyr. Les courgettes ne semblent pas pouvoir s’en remettre. Du côté des tomates, cela se traduit par un démarrage sur les chapeaux de roues. Voici un tour d’horizon des variétés en production à ce jour.

Pink Brandywine est une belle grosse tomate rose, charnue et goûtue.

Joie de la table, une autre tomate ancienne qui mérite bien son nom.

Red calabash, une belle petite tomate cocktail de forme aplatie. On n’en fait qu’une bouchée !

Green copia, une de mes préférées, de beau calibre, à la peau très fine et au goût équilibré.

Marmande, le grand nom du sud-ouest, qui se prête à toutes les préparations.

Noire de Crimée, une petite tendance à l’éclatement quand elle approche de la maturité et un goût exquis.

Gregory Altaï, très proche de la Pink Brandywine, d’un calibre très légèrement inférieur et tout aussi bonne.

Valencia, la plus orange des tomates, c’est celle qui a le goût le plus doux. Elle pourra manquer un peu d’acidité pour certains.

Rose de Berne, petit calibre au goût généreux et équilibré.

San Marzano, une tomate allongée qui se prête bien aux coulis.

Cœur de bœuf, une forme inimitable et un goût irréprochable.

D’autres variétés sont attendues pour bientôt, ananas, udagorri, liguria, green zebra… Elles viendront compléter cette palette déjà bien riche.