Qu’observe-t-on quand il fait si bon dès le début du mois de mars ?

Une viorne tin couverte de fleurs…

Un jeune pêcher dont la première fleur est déjà presque éclose…

Des sureaux déployant leurs premières feuilles…

Et des mâches qui se démultiplient en laissant apparaître le début de leurs hampes florales !

Pour tout dire, c’est le moment où la mâche est la meilleure à mon goût. Elle est bien dense et particulièrement parfumée.

Avant qu’elles fleurissent pour de bon, c’est la dernière ligne droite pour récolter ces mâches, qui laissent alors toute la place à leurs voisins oignons.

Toute la place ? Ce n’est pas si sûr ! Une luzerne d’Arabie s’est invitée par endroits dans le duo.

Cette luzerne, une fabacée comme les trèfles, haricots, fèves, etc., constitue des nodules sur ses racines pour héberger une bactérie fixatrice d’azote.
Ceci explique que l’élargissement de l’association ne semble gêner aucunement oignons et mâches. Les luzernes enrichissent donc le sol.
Je vérifierai seulement qu’elles n’engloutissent pas les oignons dans leur feuillage.