Cette année certaines cultures ont été plus ou moins entièrement dévastées par les limaces. Mais cela n’a pas été le seul problème.
J’aurais pensé a priori que les poireaux allaient prospérer sous les pluies régulières. En fait les liserons et chardons qui les accompagnaient ont largement gagné la course. La végétation était si dense qu’il n’était même plus question de désherber. La seule solution était de tout réduire en passant une tondeuse. Ensuite il s’agissait de voir si des jeunes feuilles de poireaux allaient pointer à nouveau.

Seuls quelques poireaux ont surmonté l’épreuve, à peine visibles sur les deux lignes de plantation. Les liserons n’ont pas refait de feuille mais les tiges sont bien présentes au ras du paillage. Les touffes d’herbe ont vite reverdi et les panais ont vite réagi aussi.

En suivant la rotation des cultures, il y a toujours quelques poireaux qui ressortent sur les planches des années précédentes. J’ai pu en trouver une centaine en parcourant les différents jardins.

Aussitôt parés, aussitôt plantés. Cela ne donnera pas l’abondance des deux années passées mais cela devrait rattraper un peu la sauce (ou la soupe). Impossible de passer un hiver sans aucun poireau !

Travailler dehors sous la pluie ne donne pas toujours le sentiment de faire du bon travail. Espérons que le traitement convienne à ces petits plants déplacés. L’avantage c’est d’échapper à la corvée d’arrosage après plantation…