Comme toutes les plantes, l’ail a besoin d’eau pour se développer. Mais trop d’eau ne lui réussit pas. Combien est-ce « trop d’eau » ? – vous dites-vous peut-être… La pluviométrie de cette année entre clairement dans la catégorie « trop d’eau pour l’ail ».

Quand les bulbes se forment, l’ail passe du stade « aillet » au stade « ail frais ». Les pluies répétées à ce moment ont couvert les feuilles d’une sorte de rouille, une maladie fongique. Le problème ? Une photosynthèse qui n’opère plus, la tête ne grossit pas et elle perd ses enveloppes de protection.

Les brins de liseron ont couvert le terrain où les feuilles d’ail n’étaient plus visibles. Il faut fouiller à la grelinette pour repérer les aulx enfouis.

Ils sont désespérément petits au milieu des racines de liseron.

L’an dernier l’ail était une vraie réussite. La récolte au stade où il restait encore quelques feuilles vertes avait rempli des cagettes entières. Ce n’est pas le cas cette année. Même si les têtes restent entières au séchage, on aura envie de les appeler « squelette d’ail » plutôt que tête d’ail. Elle risquent même plutôt de se démantibuler. Il me restera alors à vendre du « confetti d’ail » en servant les bulbes au poids.
C’est comme ça…