Les chenilles font partie des bestioles que l’on apprécie rarement de voir à l’intérieur des légumes. C’est le cas par exemple de la piéride du chou qui sait gâter entièrement une pomme de chou cabus. On remarque juste un trou sur le côté mais en retirant les feuilles une à une se dévoile un horrible carnage jusqu’au coeur.

Bizarrement je n’ai pas de plaisir à voir voleter le joli papillon blanc de la piéride au dessus des champs.

D’autres chenilles affectionnent les tomates. Par exemple les noctuelles peuvent creuser des galeries dans le fruit, de préférence en fin de saison. C’est une cause de perte de production que l’on réduit en surveillant de près les tomates en cours de maturation.

Ces papillons sont nocturnes et je n’ai donc pas l’occasion de les admirer (ou de les maudire) en vol.

Voici enfin un papillon que j’ai plaisir à voir. Le vulcain profite de la présence des orties, suffisamment abondantes pour ne pas nuire aux cueillettes.

Plus difficile à prendre en photo, le paon du jour est encore plus beau. Ce sont les reste de l’un d’eux qui figurent en tête d’article. Et sa chenille aussi apprécie les orties et leurs cousines les pariétaires.

Quand l’image est trop mauvaise, cela devient compliqué d’identifier l’animal. Qui saurait me dire si ce papillon est bien un Myrtil (Maniola jurtina) ? Je n’en suis pas sûre du tout.

A défaut de savoir de quoi se nourrit sa chenille, je ne sais pas si je souhaite le revoir.

Mais c’est indépendant de ma volonté et puis il est quand même bien joli.