Avec les quantités de pluie que nous avons cette année, les surfaces enherbées poussent comme jamais. Et voici que le broyeur à fléau, mon plus gros outil pour dompter la végétation, ne daigne plus tourner.

En attendant de trouver une solution de réparation, je décide de remettre en service la version lowtech de l’outil, une bonne vieille faux que mon prédécesseur avait laissée dans un coin.
Je ne m’y étais jamais beaucoup intéressée et d’ailleurs les premiers essais n’avaient pas été très concluants.

Les dernières recherches m’ayant persuadée que le secret réside dans l’affutage de la lame, j’investis dans une enclumette, un marteau adapté et une bonne pierre à faux.

En avant ! Entre deux plantations printanières, je trace des boulevards. Signes distinctifs ? Un bourrelet d’herbes longues sur un côté et les traces piétinées au milieu.
Je n’y consacre pas beaucoup de temps – il y a fort à faire côté légumes – mais je trouve que l’engin est bigrement efficace. Et cela change des tâches effectuées à genou ou à croupetons.

Il faut encore ensuite ratisser et transporter les paquets d’herbes.
Je ne dis pas que je ne sortirai pas la tondeuse de temps à autres. Mais je dois avouer que les herbes longues issues du fauchage sont un matériau bien supérieur au mâchis d’herbes que produit une tondeuse.
Vrai, tant pour tracer un chemin que pour récolter un bon paillage, la grande lame, simple et rustique n’est pas à dédaigner !
Bonjour Lucie,
Bravo, ton message est très réjouissant. J’ai beaucoup aimer faucher aussi quand je vivais à la campagne. Tu me montreras comment aiguiser correctement la lame ?
A bientôt
Marie
Bien sûr Marie. Je peux te montrer un de ces jours…