Année après année, depuis 2014, je vois apparaître de nouvelles plantes.

Pâturin, baselle et cardamines au tout début. Et puis c’est tout un cortège de plantes, plus ou moins sympathiques, qui est venu diversifier le décor autour des cultures.

La dernière en date s’apparente à la renoncule et son arrivée ne me fait pas vraiment plaisir.

Dotée de tiges rampantes et cassantes, la ficaire fausse-renoncule émet des sortes de petits tubercules, toutes choses qui lui donnent une vraie capacité à se multiplier.

Considérée comme envahissante, cette plante fait en plus le vide autour d’elle. Elle s’installe en hiver en utilisant ses réserves. Elle fleurit au tout début du printemps puis semble disparaître en été. Mais elle émet des substances qui empêchent d’autres plantes d’utiliser l’espace apparemment libéré.

Comme la renoncule, ses racines forment un faisceau d’autant plus solide que le sol est compact.

L’avenir nous dira s’il est possible de stopper l’installation d’une plante qui a décidé qu’une parcelle était à son goût. Pour le moment il semble que toutes les petites forteresses identifiées ont été extirpées.

Rendez-vous dans le courant de l’automne pour vérifier l’efficacité réelle du travail.