Petite jungle en pièces

Les jardins d’annuelles mobilisent l’essentiel des soins, certes, mais les abords réclament aussi un peu d’entretien. En particulier certains recoins, hors d’atteinte de la tondeuse, comme cet espace entre un tas de poteaux et la clôture.

Ce sont quelques m² où s’entremêlent des ronces,

des cornouillers sanguins,

de la clématite, la liane de nos forêts,

et quelques pieds d’églantier. Vous savez, ce rosier sauvage qui porte les cynorhodons…

et qui est armé de redoutables épines courbes, de celles qui ne lâchent jamais. Pas d’alternative, on doit repartir dans l’autre sens quand l’habit est harponné par de telles épines.

Ma technique n’est pas des plus rapides mais son résultat est net. Je découpe patiemment chaque branche au sécateur en tronçons de 10-15cm. Cela permet de remplacer une véritable jungle en un tapis épais de Bois Raméal Fragmenté. Le sol est protégé, donc les souches ne rejetteront pas trop vite, et la matière se décomposera ni trop vite ni trop lentement.

Mission accomplie, les poteaux sont de nouveau accessibles alors qu’on les distinguait à peine avant l’opération.

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