
Cela fait bien 5 ans que les cultures souffrent de la présence de la punaise verte ponctuée Nezara viridula.
Capable de se nourrir de toutes sortes de végétaux, elle dégrade par ses piqures tomates, poivrons, aubergines, haricots verts, concombres.
Elle apparaît doucement en juin et se trouve sur toutes ces cultures à partir de juillet. Cette année, j’ai décidé de ne pas me contenter d’écraser les individus rencontrés ici et là mais de faire intervenir un auxiliaire de lutte biologique.

Trissolcus basalis, une petite guêpe capable de pister une punaise prête à pondre et de parasiter ses oeufs.
L’auxiliaire ayant été diffusé le 26 juillet près des foyers de punaises observés, me voici particulièrement attentive aux pontes de punaise.

En voici une au revers d’une feuille de tomate. Une petite centaine d’oeufs. La plupart sont roses, un est blanc et une série est gris. Les gris sont-ils parasités ? Je n’ai jamais été aussi impatiente de voir éclore des punaises !

Au bout de 5 jours, voici les petites larves de punaise. Heureusement elles restent groupées et ne cherchent pas à se nourrir les premiers jours.

Elles se remettent même en tas en fin de journée. Gris ou roses, tous les oeufs semblent avoir donné une punaise. Seul le blanc n’a pas changé d’aspect. Il devait être vide.
Cette plaque de ponte ne semble pas avoir été parasitée.

Je trouve une autre plaque en pleine éclosion de punaises.
Cette fois-ci la petite guêpe a-t-elle trouvé ses proies ? Difficile à dire.
A suivre…