Chasse aux panais

Cousin de la carotte, le panais est un légume diversement apprécié. J’en ai abandonné la culture pour la raison principale que sa germination est très lente et capricieuse, encore plus difficile que la carotte. Ce n’est pas peu dire.

Mais…. la nature est facétieuse. Abandonnant le panais cultivé je suis envahie de … panais sauvage !

Le panais sauvage compense sa germination problématique par la production de centaines de graines par pied. En quelques années, tous les recoins de sol nu ont été largement ensemencés.

Le problème est aussi qu’il fait partie de ces plantes à la sève photosensibilisante. Qui s »y frotte s’y brûle ! des cloques de brûlure apparaissent par simple contact cutané. La menace est sérieuse.

La plante jeune se contente d’un bouquet de feuilles près du sol. Mais la production des fleurs et des graines voit se dresser une tige qui peut atteindre 2m de haut, là où elle se plaît. Une vraie menace quand elle s’installe dans les passages.

L’esthétique n’y gagne pas nécessairement mais on est plus à l’aise pour circuler si l’on ne côtoie pas ces étandarts menaçants.

Naturellement il suffit de se retourner pour en voir encore un peu partout. La chasse n’est pas finie.

Mais certaines de ces statues végétales ont été réduites en petits tronçons insignifiants. Elles viendront nourrir le sol plutôt que d’impressionner plus longtemps.

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